Un garçon de trois ans pleure constamment

Q : Mon enfant de 3 ans pleure beaucoup, généralement à la maison et parfois à la garderie lorsqu'on lui enlève les jouets. J'ai lu de nombreux livres sur la façon de gérer ce problème, mais la plupart d'entre eux semblent ne traiter que des bébés qui pleurent. Nous devons être très prudents avec lui le matin pour ne pas le déranger sinon il ne pleurera pas. Lorsque nous lui avons demandé s’il voulait aller aux toilettes, soit il a répondu oui, soit il s’est mis à pleurer. Parfois, de petites choses l'excitaient, mais on ne savait jamais ce que c'était. Selon son humeur, il pourra accepter notre réponse sans pleurer. Elle pleurait si fort que nous ne comprenions pas ce qu'elle disait, alors nous lui avons donné du temps jusqu'à ce qu'elle arrête de pleurer et puisse communiquer avec nous. On lui dit de ne pas pleurer (il crie souvent pour se faire entendre avec un grand cri), mais quand il pleure, on ne l'écoute pas. Je suis sûr que ce n'est pas la bonne façon de gérer les pleurs, mais quelles que soient nos intentions, nous ne pouvons pas les laisser gouverner nos vies. Donnez-lui des stratégies pour l'aider à gérer ses émotions. Merci. Réponse : J'apprécie vos efforts pour aider votre enfant car cette situation est très frustrante. Ne serait-il pas formidable qu'un enfant de trois ans puisse utiliser un langage cohérent lorsqu'il est en colère, frustré ou effrayé ? Les pleurs (et les pleurs excessifs) de votre bébé sont devenus sa réaction normale face à des choses désagréables. La réalité est qu’à 3 ans, il n’a pas encore développé les réponses émotionnelles/sociales/verbales nécessaires pour vous répondre de manière simple.

Je trouve très encourageant que vous disiez qu'à la garderie, il ne pleure qu'occasionnellement et surtout lorsqu'un enfant lui enlève quelque chose. Ces pleurs normaux semblent se produire plus facilement à la maison. Attendre n'aide pas beaucoup ; ils sont souvent utilisés dans des situations comme la vôtre et ne créent pas de véritables options. Il ne semblait pas utile de crier pour se faire entendre.

Maintenant, vous êtes tous les trois coincés dans des schémas de comportement qui doivent être modifiés ; il est illogique de continuer avec les mêmes réponses et d’attendre des résultats différents. Je pense que si vous modifiez certaines réponses, leur réponse émotionnelle changera plus facilement. Il a attiré beaucoup d'attention parce qu'il pleurait. Ce comportement lui donne trop de pouvoir et il ne sait pas comment le lâcher. À moins qu’il n’éprouve une peur profonde qui le fasse pleurer, il lui sera difficile de briser cette habitude de pleurer en toute sécurité.



Je commence par me concentrer sur deux domaines pour changer mes comportements. Premièrement, je trouve que souvent, lorsque vous êtes avec lui ou seul, vous avez envie de lui montrer votre appréciation à la fois physiquement et verbalement ; créez une situation où vous pouvez facilement l’apprécier. Deuxièmement, il se montre un peu réservé lorsqu'il se met à pleurer. Voici quelques réponses inappropriées qui peuvent la décourager : (1) Lorsqu'elle commence à pleurer, demandez-lui si vous pouvez crier à haute voix maintenant parce que vous voulez faire quelque chose avec elle, mais vous ne le faites pas. Vous attendez trop longtemps. (2) Enregistrez leurs cris sur une cassette, puis enregistrez la cassette de sorte qu'au début vous puissiez appuyer sur le bouton et les entendre crier sur la cassette, jouer la cassette et quitter la pièce, il a dit : S'il vous plaît, puis-je vous dire quel groupe (nom de l'enfant) pleure et quel groupe pleure. (3) Montrez une chaise, un oreiller ou un endroit désigné sur le canapé ou le sol pour pleurer, et s'il ne pleure pas, dites-lui que vous pouvez partir maintenant ou plus tard si vous le souhaitez. Tous ces conseils peuvent paraître étranges, mais j’adopte souvent l’approche inverse avec mes enfants et j’ai remarqué un changement dans leurs habitudes de fermeture. Cela changera au fil du temps avec les modifications que vous apporterez.